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Matteo, service civique depuis Janvier 2022 !

Nous ne vous avions pas encore présenté Matteo, qui a démarré un Service Civique au sein de notre association en Janvier 2022.  Bienvenue Matteo! Il se présente ci-dessous !

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« Je suis Matteo, 21 ans je suis étudiant en Master 1 en économie sociale et solidaire, passionné par les enjeux économiques sociaux et écologiques de notre société.

Notamment intéressé par les mécanismes des monnaies et des différentes théories monétaires. Je suis actuellement en service civique dans l’association La Pêche Monnaie Locale, j’ai pu grâce à la Pêche liée à mes études et mon intérêt pour les mécanismes de monnaies tout en gardant des valeurs équitables, sociales et écologiques.

De plus la Pêche monnaie locale est une expérience très enrichissante du point de vue professionnel des enjeux de communications aux organisations, ainsi que personnel avec de nombreuses rencontres au sein de la Pêche et en dehors !

La Pêche m’apporte également l’expérience du terrain et permet de me rendre compte des différents enjeux et difficultés d’une monnaie locale, et de mieux comprendre les différents mécanismes d’une monnaie, de relier la théorie au réel.

Au sein de la pêche, mon rôle est chargé de clientèle et je contribue notamment à l’organisation d’événement et aide sur de nombreux projets pour le développement de la pêche dans le but de promouvoir l’économie sociale et solidaire et la transition écologique !

Je suis très reconnaissant et heureux de pouvoir participer à un tel projet au sein de la structure de la Pêche. »

 

Demain dépend de nous

 

mettre ici une photo de Gretta !

 

Voici un tract écrit par trois citoyen.ne.s montreuillois.e.s engagé.e.s, dont une des fondatrices de la Pêche monnaie locale citoyenne, qui aborde la question d’un revenu de base pour tou.te.s, pour toute la vie. Il s’agit d’éradiquer la pauvreté et de vivre dignement, même sans emploi. Ce revenu de base sera distribué en partie en monnaie nationale et en partie en monnaie locale citoyenne….

La pêche monnaie locale citoyenne est engagée dans un travail avec le Mouvement Français pour le Revenu de Base pour atteindre ce bel objectif et ce tract montreuillois se propose d’être une pierre à l’édifice de ce travail, même s’il aborde également beaucoup d’autres sujets…

… voir plus...tribune_Nadia_Brigitte_Eric

 

La Pêche VS le Bitcoin

Lors de discussions autour des monnaies locales, les comparaisons, récurrentes, avec les cryptomonnaies, suscitent des réticences. Mais quels sont les véritables points communs et différences de ces deux révolutions du système financier du XXIe siècle ? Voici un comparatif entre la Pêche, qui est la seule monnaie locale complémentaire et citoyenne d’Ile-de-France, et le Bitcoin, la cryptomonnaie la plus utilisée dans le monde.

Leur origine

La Pêche est une monnaie créée en 2014 à la suite du mouvement Montreuil en transition qui s’est agrégé à celui des Villes en transition, lancé par Rob Hopkins, en Grande-Bretagne en 2006. “Il s’agit d’inciter les citoyens d’un territoire à prendre conscience, d’une part, des profondes conséquences que vont avoir sur nos vies la convergence du pic du pétrole et du changement du climat et, d’autre part, de la nécessité de s’y préparer concrètement. » En d’autres termes, les monnaies locales complémentaires et citoyennes (MLCC) sont des outils de la transition écologique et économique.

Le Bitcoin, quant à lui, est une cryptomonnaie, c’est-à-dire une monnaie numérique, créée par Satoshi Nakamoto en 2009 et diffusée initialement sur le site Fondation P2P. La Fondation P2P, sigle qui signifie en anglais Person to Person, est un réseau mondial à but non lucratif consacré à la recherche de dynamiques citoyennes de « personne à personne ». Le système fonctionne de manière décentralisée, sans administrateur unique ni autorité centrale. Le Bitcoin est donc un moyen de paiement, indépendant du système bancaire actuel, et géré par ses utilisateurs.

Leur territoire

La Pêche est, comme son statut l’indique, une monnaie locale. Son réseau se doit donc de rester limité. Née à Montreuil, la Pêche s’étend peu à peu dans les différentes communes de l’Est Parisien et a été lancée dans la capitale le 12 Mai 2018. Sa limite territoriale est l’Ile-De-France.

Le Bitcoin voit son utilisation se démultiplier sur la planète et vise à inclure n’importe qui n’importe où ayant les moyens technologiques et financiers d’y recourir. Cependant, cinq pays dans le monde l’ont interdit.

Leur forme

La Pêche est une monnaie tangible qui reprend la forme des billets de notre monnaie nationale, avec un graphisme simplifié représentant des lieux franciliens. Il existe 6 différents billets : 1 de 1 Pêche, 1 de 2, 1 de 5, 1 de 10, 1 de 20 et 1 de 50 Pêches. La conversion est simple 1 Pêche = 1 Euro. Son utilisation est reconnue par l’État depuis la loi Hamon de 2014 sur l’économie sociale et solidaire. Sa circulation s’effectue dans un territoire limité, grâce à des citoyens qui décident de l’utiliser et à des commerçants qui la reçoivent comme moyen de payement.

Le Bitcoin appartient au groupe des cryptomonnaies. Celles-ci n’ont pas de cours légal et leur valeur connaît des hausses et des baisses spectaculaires. Elles sont donc très volatiles. Elles sont utilisées sur un réseau informatique sur lequel s’émettent et se règlent des transactions. Celui du Bitcoin est connu sous le nom de Blockchain. Le Bitcoin a cependant une quantité limitée ne pouvant dépasser 21 millions de Bitcoin.

Leur but

La Pêche retourne aux fondamentaux : l’argent a été conçu comme un outil pour favoriser les échanges entre les êtres humains. Elle boycotte radicalement la dérive spéculative des banques qui finit par aboutir à une accumulation de capitaux inertes dissimulés dans des paradis fiscaux. Elle utilise la NEF (Nouvelle Économie Fraternelle), une coopérative de finances solidaires. Elle redémocratise l’économie, encourage la consommation réfléchie, crée du lien social entre les citoyens d’un même territoire, recentre l’économie en réduisant son empreinte écologique, etc…

Le Bitcoin est un outil de transactions mondial qui s’affranchit des autorités bancaires. Le nombre de bitcoins étant limité, toute forte hausse de la demande se traduit par une forte appréciation de sa valeur, ce qui encourage les investissements à but spéculatif. Les autorités des marchés financiers rappellent régulièrement que le bitcoin est un investissement risqué et mettent en garde les particuliers.

L’intérêt écologique

La Pêche permet de réduire l’empreinte écologique d’une communauté. Outre le fait que les billets sont en papier recyclé, elle encourage la consommation vertueuse de ses utilisateurs. Les circuits courts (moins de pollution émise par les transports), et les produits sains (moins de produits chimiques utilisés lors de leur production) sont mis en avant par la monnaie qui choisit comme relais des prestataires qui partagent ses valeurs.

Le Bitcoin est lui bien loin d’être écolo. Sa blockchain qui retrace toutes les transactions à l’échelle mondiale est gérée par des milliers d’ordinateurs énergivores. En effet, une seule transaction avec le Bitcoin suscite selon les données entre 100 et 215 de KWh, soit l’équivalent d’une ampoule allumée pendant trois mois minimum. En comparaison, le même paiement effectué à l’aide d’une carte de crédit consomme 500 fois moins d’électricité.

L’intérêt social

La Pêche vise à toucher l’ensemble d’une communauté. La Pêche essaie donc d’inclure dans son réseau toutes sortes de commerçants locaux. D’autre part, afin d’encourager l’insertion sociale, la Pêche met à disposition des Pêches solidaires. Ces enveloppes de 5 Pêches sont disponibles gratuitement (sans échange de 5 euros) pour les personnes dans le besoin. D’autre part, des événements sont régulièrement programmés afin de créer du lien social entre les gens de la communauté.

Le Bitcoin crée très peu de lien social puisque le flux des données s’effectue d’ordinateurs à ordinateurs et ne nécessite aucun contact humain. Il exclue une grande partie de la population qui n’a pas accès à la technologie et à internet, et ne vise aucunement à inclure les plus démunis dans son système.

La Pêche et le Bitcoin n’ont donc pas grand chose en commun si ce n’est qu’ils boycottent tous les deux les systèmes bancaires traditionnels, mais leurs valeurs s’opposent entièrement !

Lancement d’une MLC dans le canton du Diois (26)

Projet de développement de la monnaie locale complémentaire « la voconce » dans le canton du Diois
Cette année, un appel lancé en février par un groupe de citoyens via « les p’tites annonces du Diois » de Jean-Claude Mengoni a permis de constituer l’association la Dioise, à laquelle devraient s’ajouter d’autres personnes ayant amorcé une réflexion dans le même sens lors de la journée « Faisons-le et ça se fera » initiée par l’ESCDD et l’Accorderie fin mars. Depuis, un gros travail de défrichage a été mis en œuvre (récolte d’informations, échanges avec des responsables de projets déjà opérationnels à Montreuil, Grenoble, Valence, au Pays basque, Nantes, en Corse…).
L’objectif est de créer une monnaie locale complémentaire qui pourrait peut-être s’étendre aux 64 communes du canton du Diois avec une population d’environ 13 000 habitants qui double ou triple l’été.

Quelques antécédents…
Dans le Diois, plusieurs initiatives autour des questions monétaires et du développement local ont déjà été menées, le plus souvent avec des buts ou une forme différente :
– monnaie de fidélisation des commerçants de Die, le Dizz ;
– projet de carte solidaire « Biovallée-agir ensemble » porté par l’Ecole de la nature et des savoirs ;
– réflexion en 2011, directement liée à un projet de monnaie locale, du collectif « Diois en transition ». Et sans doute encore bien d’autres initiatives.

Pourquoi utiliser une monnaie locale ?
Pour relocaliser l’économie et financer les projets locaux.
La commission prise habituellement par les banques lors de chaque achat sera effectuée automatiquement au profit de l’association pour assurer les frais de fonctionnement et surtout financer des projets locaux sous forme de prêts sans intérêts.

Avantages pour les utilisateurs : participer au développement de l’économie locale ;
Et pour les prestataires : favoriser le développement d’une économie locale ;avoir une nouvelle clientèle et la fidéliser.

Comment ça marche ?
Une communauté de citoyens décident de lancer avec un réseau de partenaires (commerçants, artisans, entreprises, associations, particuliers, collectivités) une monnaie locale complémentaire sur un territoire défini et selon des objectifs définis par une charte. Cette monnaie est acceptée comme moyen de paiement dans le réseau des prestataires. Il suffit de convertir des euros (1 pour 1) auprès d’un terminal qui permettra, quelle que soit sa banque, d’alimenter sa carte d’adhérent et de paiement en monnaie électronique. L’opération inverse sera réalisable à partir du même terminal.

L’association est en contact avec l’association Delmo à Valence, « Bouge ta Corse » à Bastia et « la Pêche » de Montreuil (d’autres sont à venir) pour mettre en commun un modèle économique où tous les participants seront gagnants et un outil de gestion électronique des monnaies locales, à savoir terminaux de rechargement qui permettront d’approvisionner une carte de paiement en monnaie locale à partir de son compte courant quelle que soit sa banque, et plus tard éventuellement application pour smartphone.

On nous a fait observer que la version papier identifierait mieux le territoire que la monnaie électronique, mais ce choix implique une gestion quotidienne que peu de personnes sont prêtes à assumer. Et surtout ce mode ne permet de financer ni l’association ni les projets locaux. Passer directement à une monnaie locale électronique nous évitera d’essouffler les bénévoles. Son avantage est de permettre une gestion automatique des transactions et un financement pérenne de l’association grâce à une commission de 0.2 % à 0.4% sur tous les paiements effectués par carte électronique.

Comment seront choisis les projets financés ?
Un outil de décision sera mis au point lors de prochaines réunions, par exemple selon des conventions citoyennes dont les membres seraient renouvelables, selon les propositions de Jacques Testart décrites dans son livre L’Humanitude au pouvoir. Comment les citoyens peuvent décider du bien commun, Editions du Seuil, 2015.

Quelles perspectives ?
Mutualiser au niveau national un outil de financement automatique des projets locaux grâce à un kit de gestion électronique des monnaies locales.
Une fois cet outil de gestion électronique mis au point, l’association sera à la recherche de personnes qui rencontreront les prestataires du canton en vue d’une adhésion au projet. Les personnes intéressées pourront écrire à l’association la Dioise, domiciliée à l’ESCDD, place de l’Evêché à Die ou par courriel à ladioise@free.fr
Si vous voulez apporter votre pierre à l’édifice, n’hésitez pas à nous rejoindre !

Un livre en ligne sur l’expérience d’une monnaie locale en Finlande

MLC Finlande
http://www.pixelache.ac/autopsy/

Un livre passionnant, qui enseigne !

Vous pouvez le lire en ligne à cette adresse, il est gratuitement disponible en pdf : http://media.pixelache.ac/autopsy/autopsy.pdf

Résumé
« Ce livre documente un processus de 2,5 ans, pendant lequel nous avons tenté de mettre en place une Monnaie Locale Complémentaire sur une île près du centre d’Helsinki en Finlande. Le projet a échoué et en écrivant ce livre nous avons tenté de comprendre les raisons de cet échec. Nous espérons que cette publication puisse être utile à ceux qui œuvrent aux M.L.C. » Nathalie Aubret, Coordinatrice de l’association Pixelache

Bonne lecture

Conseil municipal 21/11

Merci et Bravo !

Le 21 novembre 2013, le conseil municipal de Montreuil a voté à l’unanimité la convention d’un an avec notre association et une subvention de 30 000 €.

aperçu du conseil municipal du 21 novembre

Voici l’extrait  de la séance (en basse résolution).

La délibération a été présentée par Florence Fréry après plus de cinq heures de séance.
Jean-Pierre Brard a fait une intervention suivie par celle de Juliette Prados qui pose le problème de l’acceptation des monnaies locales par les administrations. Dominique Voynet reprend cette idée comme une piste dans l’accompagnement des projets de monnaies locales.
Merci à tous pour cette belle unanimité qui est encourageante, pour la qualité des interventions, malgré l’heure tardive, montre l’intérêt de cet outil et l’appropriation qu’en font nos élus.

Voir : l’intégralité du conseil municipal (en définition normale).

Statuts de l’association « La Pêche, monnaie locale »

Bonjour à tous,

Comme annoncé depuis de nombreux mois, le projet de monnaie locale a aujourd’hui pris assez d’ampleur pour nécessiter la création d’une association spécifique. Celle-ci est actuellement en cours de création, et vous pouvez trouver ci-dessous ses statuts.

Il était aussi nécessaire de créer une nouvelle association, car certaines personnes/entreprises pourraient vouloir rejoindre la monnaie locale, sans pour autant pleinement adhérer à tout ce que représente Montreuil en Transition et plus généralement le mouvement des Villes & Territoires en Transition.

Nous restons bien entendu très proches de l’association Montreuil en Transition, qui nous a supporté (au propre et au figuré :-)) pendant les 9 derniers mois, et notre collaboration restera à l’avenir fraternelle, régulière et approfondie.

Un site spécifique sera aussi prochainement créé, dont vous serez bien entendu informés.

 

La Pêche, monnaie locale

– statuts –

 

Article 1 : Dénomination

Il est fondé entre les adhérents aux présents statuts une association régie par la loi du 1er juillet 1901 et le décret du 16 août 1901 ayant pour titre : “La Pêche, monnaie locale“.

 

Article 2 : Objet

L’objet de l’association « La Pêche, monnaie locale » est d’assurer le lancement, les règles de fonctionnement et la gestion de la monnaie locale complémentaire dénommée « La Pêche » qui est adossée à l’euro et qui circule entre des partenaires – des citoyens, des artisans, des entreprises, des commerçants, des associations – qui veulent retrouver la maîtrise de l’usage des moyens d’échange.

Ses buts sont de :

  • remettre l’économie locale au service du social et de l’humain, au lieu d’une économie globale qui incite simplement à la spéculation et à la consommation.
  • établir un fonctionnement démocratique qui favorise son large développement à partir des bonnes pratiques des monnaies locales existantes.
  • favoriser, à partir de Montreuil, la diffusion de cette monnaie locale dans la région Ile-de-France.

“La Pêche, monnaie locale“ participe au réseau des monnaies locales complémentaires (mlc) et se reconnaît dans les valeurs du manifeste défini lors des assises à Villeneuve sur Lot le 18 mai 2013.

 

Article 3 : Siège social

Le siège social est fixé au 27 rue Voltaire à Montreuil (93). Il pourra être transféré par simple décision du bureau.

 

Article 4 – Durée

La durée de l’Association est illimitée.

 

Article 5 : Composition, admission, radiation

Pour être membre de l’Association, il faut :

  • adhérer à l’objet et au mode de fonctionnement définis par les présents statuts,
  • adhérer aux décisions encore en vigueur prises dans les précédentes AG.

L’adhésion des particuliers est obligatoire pour toute conversion d’euros en pêches.

L’adhésion des entreprises, prestataires, qui acceptent La Pêche, est obligatoire.

Le montant des cotisations est défini par le règlement intérieur.

La procédure d’exclusion est définie dans le règlement intérieur.


Article 6 : Ressources

Les ressources de l’association sont constituées des cotisations des membres, des dons, des subventions, du pourcentage fixé en assemblée générale ordinaire des sommes converties en monnaie locale, ainsi que de toute autre ressource autorisée par la loi.

 

Article 7 Assemblées Générales (AG) : Ordinaire et Extraordinaire

L’ensemble des membres de l’association à jour de cotisation, personnes physiques ou personnes morales en la personne de son représentant, constitue l’AG au sein de laquelle 5 collèges sont constitués : le collège des pêchus, celui des prestataires,  celui des utilisateurs, celui des institutions et celui des associations.

Le collège des pêchus est composé au départ des dix membres signataires des présents statuts.

En cas de départ d’un membre, celui-ci sera remplacé par un membre très actif dans le fonctionnement de l’association, par cooptation des membres du collège des pêchus.

Les autres collèges sont définis dans le règlement intérieur.

Les membres de l’association ne peuvent voter que dans un seul collège.

 

Assemblée générale ordinaire (AGO)

L’AGO prend toute décision nécessaire au fonctionnement de l’association et à la poursuite de son objet.

L’AGO se réunit chaque fois que nécessaire, au moins 1 fois par an.

L’AGO est convoquée par le bureau au moins quinze jours avant la date prévue. Elle peut également être convoquée sur demande écrite d’au moins la moitié du collège des pêchus ou de 10 % des membres de l’association.

L’ordre du jour est réglé par les membres l’ayant convoquée, ou d’une AGO à l’autre.

 

Assemblée générale extraordinaire (AGE)

L’AGE est convoquée par le bureau, au moins quinze jours avant la date prévue. Elle peut également être convoquée sur demande écrite d’au moins deux tiers des membres de l’association.

L’AGE décide des modifications statutaires et de la dissolution de l’association.

 

Prise de décision

En assemblées générales les décisions sont prises au consensus, suivant le processus énoncé ci-après. Un inventaire des différentes possibilités est dressé, puis classé. Des arguments en faveur des différentes options sont échangés afin d’aboutir au consensus.

Si aucun consensus n’émerge, un vote par preferendum sera organisé. Il s’agit d’un système de vote dans lequel chaque votant indique ses préférences dans une liste d’options. Le nombre d’options choisies est libre (d’une seule à toutes). L’option préférée reçoit un nombre de points égal au nombre d’options choisies, l’option suivante un point de moins…jusqu’à la moins préférée. Pour classer les options on calcule le total des points obtenus par chacune.

Le vote de chaque adhérent est pondéré en fonction du collège auquel il appartient, de sorte que le collège des pêchus représente 40 % du total, le  collège des prestataires et le collège des utilisateurs 20 % chacun, le collège des associations et le collège des institutions 10 % chacun.

Les adhérents présents votent pour eux-mêmes et peuvent être porteur d’un pouvoir donné par un adhérent du même collège.

 

Article 8 – Bureau

Le bureau est composé de 3 membres au moins.

Le mandat est donné aux membres du bureau par l’AG0, jusqu’à l’AGO suivante.

Le bureau exécute les décisions de l’assemblée générale.

Il prend les décisions de gestion. Il se réunit au moins une fois par trimestre.

Le bureau peut donner délégation à un ou plusieurs membres de l’association pour signer les actes administratifs nécessaires au fonctionnement de l’association et la représenter en justice si besoin.

 

Article 9 – Transformation ou dissolution. 

L’association ne peut se transformer en société à l’exception de la société coopérative, en application des dispositions de l’article 28 bis de la loi n°47-1775 du 10 septembre 1947 modifiée par la loi n°2001-624 du 17 juillet 2001. Si l’association fait usage de cette faculté, la transformation sera décidée par une assemblée générale extraordinaire.

La transformation en société coopérative n’emporte pas création d’une personne morale nouvelle mais continuation de la personnalité morale.

En cas de dissolution un ou plusieurs liquidateurs sont nommés par l’AG extraordinaire et l’actif, s’il y a lieu, est dévolu conformément à l’article 9 de la loi du 1er juillet 1901 et au décret du 16 août 1901.

 

À Montreuil, le 6 septembre 2013

 

Les membres du premier collège des pêchus (les noms ont été anonymisés…) :

Bastien Y. Ghislaine S.
Franck M. Chloé G.
Dan-Charles D. Gilberto B.
Gilles B. Damien A.
Marc A. Brigitte A.

Charte de la monnaie locale !

Nous sommes très heureux de dévoiler aux yeux du monde la charte de notre future monnaie locale :

Vous pouvez la télécharger en cliquant ici. Et n’hésitez pas à nous dire ce que vous en pensez dans les commentaires ci-dessous :).

Montreuil en Transition

Monnaie locale de Montreuil

– Charte –

La monnaie locale stimule l’activité économique locale

  1. Encourageons la circulation de la monnaie, pour libérer les richesses
  2. Favorisons l’économie réelle face à la spéculation
  3. Soutenons la production et la consommation locale

 

La monnaie solidaire favorise le partage et l’entraide

  1. Facilitons une juste répartition des richesses
  2. Créons du lien social et de la solidarité avec un outil au service de la collectivité
  3. Favorisons la coopération plutôt que la compétition

 

La monnaie écologique favorise des échanges respectueux de la planète

  1. Préservons les ressources naturelles en soutenant les biens durables
  2. Favorisons une consommation mesurée et responsable
  3. Respectons la nature et les hommes

 

La monnaie citoyenne est un instrument de démocratie et non de pouvoir

  1. Réapproprions nous les outils économiques
  2. Utilisons la monnaie au service de nos principes
  3. Faisons de la monnaie un moyen et non une fin

 

Relocaliser l'économie - MeT - Monnaie Locale