La monnaie locale dans les projets urbains !

entendu-parler-Marne-la-Vallée, le 23 mars 2016.

Une vingtaine d’architectes ou paysagiste  ont consacré une matinée aux monnaies locales au cours d’une semaine intensive d’ « économie urbaine », dans le cadre de leur Diplôme de Spécialisation en urbanisme.

En plus du fonctionnement de la Pêche, des avantages des monnaies locales ici et ailleurs, j’ai partagé avec eux ma vision d’architecte lors de mon expérience de création et de développement de la monnaie citoyenne à Montreuil : quelle image de la Ville donnent les coupons-billets ? Comment nos activités s’inscrivent dans des lieux, des événements publics, par exemple un comptoir d’échange sur le marché de Noël ? Où est la limite du local ? Les étudiants se sont montrés très avisés et porteurs d’idées pour que la monnaie se développe : pour exemple un distributeur de pommes payable uniquement en Pêches.

panneau DSA architecte-urbanisteDans un projet à Nantes, leur enseignant Mathieu Delorme (co-fondateur d’ateliergeorges) a proposé que les services rendus par les riverains dans le cadre de chantiers collectifs de mobilier soient rémunérés en SoNantes ! C’est une façon d’impliquer les citoyens dans la gestion de l’espace public.

En faisant appel à une Pêchue, l’école d’architecture, de la ville et des territoires de Marne-la-Vallée fait preuve d’ouverture aux pratiques innovantes, intégrables ou déclinables dans l’aménagement urbain. Ira-t-elle jusqu’à payer en Pêches l’intervention ?

Carte humaine des lieux d’origine des étudiants : du Sud (Alger à gauche) au Nord (Paris à droite). Bras levé = monnaie locale (Clermont-Ferrand, Lyon, Nantes)

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