Compte rendu des AG du 12 mars 2023 : mise en sommeil de la Pêche vers un nouveau projet

Les AG du 12 mars 2023 ont pris la décision de mettre en sommeil la pêche trois mois, le temps de construire un nouveau projet, plus dynamique et plus adapté aux nouvelles attentes des habitants.

Vous trouverez tout le détail dans le document sur le lien suivant : http://peche-monnaie-locale.fr/wp-content/uploads/2023/04/20230312_AGE-AGO-CR.pdf

La FABU déménage et a besoin d’aide

FabUBonjour les ami.e.s de la pêche monnaie locale (en sommeil),

La Fabrique Utile, la FABU, partenaire de la pêche dès sa création, change de lieu et sollicite ses ami.e.s et partenaires pour un financement participatif.

Elle s’installera dans un restaurant tout près d’une future station du tramway T1 qui passera à Montreuil.

Si vous voulez soutenir son installation, vous pouvez le faire sur le lien suivant : https://www.mymoneyhelp.fr/projet/la-fabrique-utile/

https://www.mymoneyhelp.fr/wp-content/uploads/2023/03/20230314_214402-scaled.jpg

La pêche en sommeil, du temps pour imaginer une nouvelle pêche….

Trois mois de sommeil
Suite à l’AG du 12 mars et compte-tenu du besoin de renouvellement de la pêche monnaie locale citoyenne, il a été décidé de la mettre en sommeil pendant trois mois.
Pendant cette période, vous pourrez dépenser vos pêches sans problème dans les lieux habituels mais vous ne pourrez pas vous en procurer de nouvelles. Nos boutiques et professionnels qui acceptent les pêches pourront continuer à les dépenser ou à les reconvertir si besoin comme avant.

… Et de cogitation pour construire l’avenir : pendant ces trois mois, une équipe projet constituée de 7 membres de la pêche monnaie locale travaille à la construction éventuelle d’un projet d’avenir plus résilient.

Si vous souhaitez participer à ce travail, n’hésitez pas à vous signaler sur la page facebook de la pêche monnaie locale ou sur ce site à contact@pechemonnaielocale.fr

Vous serez invité.e.s à participer à une assemblée générale avant la fin du mois de juin 2023 pour échanger sur la proposition de nouveau projet pour la pêche monnaie locale. Nous vous communiquerons la date de cette prochaine AG dès que possible.

L’équipe de la pêche monnaie locale

Baroude & Recettes, savonnerie et cosmétique artisanale

Toutes nos productions, de la formulation à l’emballage, sont réalisées dans notre laboratoire à Argenteuil, à partir de matières premières nobles et quasi exclusivement issues de l’agriculture biologique. 
Nous réalisons l’ensemble des opérations de transformation : macérats de plantes, synergies d’huiles essentielles, production de laits végétaux…
Vous découvrirez dans notre site web www.baroudeetrecettes.fr , notre savoir-faire et les valeurs de l’entreprise :
Avec la gamme de savons saponifiés à froid et surgras, déodorants crème (sans bicarbonate et sans alcool), baumes de soin ainsi que des shampoings solides. 
Et en plus, des bougies parfumées végétales, des filets sauve-savon et des portes-savons, tous made in France.
Prenez plaisir à partager un petit morceau de notre univers, comme une entrée dérobée vers un endroit inexploré…
Au plaisir de vous rencontrer dans notre boutique privée argenteuillaise située au 57 rue du poirier fourrier ! (sur rendez-vous uniquement) »
Vous pourrez payer en Peches!
COORDONNÉES
Baroude & Recettes, savonnerie et cosmétique artisanale
57 rue du poirier fourrier, 95100 Argenteuil

Dernière AG de la pêche monnaie locale le 12 mars 2023 ?

La prochaine assemblée générale
de la Pêche monnaie locale aura lieu

le 12 mars à partir de 13h30 au MAC VAC 20 rue Edouard Pailleron Paris 19e, métro Bolivar ou Jaures

Pour nous aider à préparer cette AG, merci de bien vouloir répondre au sondage en ouvrant ce
FORMULAIRE CLIQUABLE

Bloquez votre après-midi. Nous devons prendre des décisions stratégiques pour l’avenir de la pêche, composante importante de l’écosystème ESS en Ile-de-France.

On n’a pas chômé !
Après plus de 10 années au service de la pêche monnaie locale citoyenne et malgré 2 ans de restrictions sanitaires, d’annulations d’évènements en cascade, de réunions en virtuel, de fort ralentissement de l’activité bénévole, de pertes financières, la Pêche a organisé et participé à de très beaux évènements ces derniers mois sur tout son territoire ! Nous avons organisé des rencontres de nouveaux prestataires et partenaires associatifs et institutionnels, participé au projet Revenu de Base,  tenu des stands à des festivals,  fait vivre des comptoirs d’échange, organisé les Rencontres nationales des monnaies locales venues de tout le pays
Le contexte actuel n’est pas encourageant pour 2023 :
  • inflation, perte de pouvoir d’achat
  • plongeon du bio et du local
  • pertes massives de prestataires – dont plusieurs fermetures définitives comme celle des 19 magasins bio coopératifs Les Nouveaux Robinsons sortant du réseau de la pêche d’un coup, alors qu’ils représentaient 50% des flux monétaires annuels de la Pêche,  suite à leur rachat par Naturalia [Groupe Casino]
  • manque de bénévoles sur le terrain et de moyens pour embaucher un.e salarié·e
L’essentiel des associations et de l’Économie sociale et solidaire ou locale en France subissent les mêmes problèmes et les mêmes crises :
  • fin des emplois aidés dans les associations [plus grand plan de licenciement de ces dernières années : 320 000 emplois supprimés en 2018] ; 
  • fin de l’iSF [la moitié des dons aux associations venait de la défiscalisation pour l’Impôt de solidarité sur la fortune] ; 
  • disparition des bénévoles depuis le 1er confinement : 2 millions ne sont jamais revenu·e·s dans les associations ;
  • situation sociale extrêmement tendue et nouvelles habitudes de consommation, baisse massive de participation depuis 2020 dans les événements et projets associatifs ou dans le soutien aux activités commerciales, artisanales et agricoles locales, sociales écologiques. 
Force est de constater que nous avons trop peu de moyens et que nous sommes trop peu nombreux pour développer et réaliser de nouveaux projets (monnaie numérique, contribution au revenu de base, fêtes de la Pêche, nouveaux groupes locaux) et même pour faire vivre la monnaie locale dans les conditions actuelles.  
Plusieurs membres du bureau qui portent des tâches indispensables à  la vie de l’association ne veulent pas renouveler leur mandat, notamment la trésorerie et la présidence. 
Les associations « La Pêche, monnaie locale » (93, 94, 95) et « Une Monnaie pour Paris : la Pêche ! » (75, 92, 78) se réuniront ensemble et en même temps pour traiter de ces sujets en commun. 
S’il est encore possible de redresser la barre, cela ne pourrait se faire qu’avec un sursaut important de mobilisation ! 

Une fin d’année 2022 et une année 2023 Pêchues !

« Plus de liens, moins de biens »

Tout sur les boules de Noël pour décorer le sapin

Et si nous commandions, pour cette année 2023, du temps à partager?
Du temps pour des actions solidaires, pour réfléchir à la façon dont nous pourrions réduire notre impact environnemental, pour se retrouver, faire des jeux de sociétés, offrir de l’immatériel… ou pour faire des achats responsables en Pêches !
C’est en effet l’occasion de rendre visite à nos commerçants et prestataires pêchus, de prendre le temps d’échanger avec eux et d’encourager le commerce local en privilégiant des achats en Pêches.

Nous comptons sur vous, et vous souhaitons un merveilleux mois de Décembre et une très belle année 2023 !

Laissons les collectivités innover avec les monnaies locales !

Crédits : Jitalia17

« Des solutions permettant d’accélérer radicalement la transition » : c’est ce que recherche le gouvernement, a indiqué la Première ministre Élisabeth Borne au sortir du séminaire gouvernemental de rentrée. Son équipe, a-t-elle souligné, est « à l’image du dépassement voulu par le Président de la République : déterminée à sortir des sentiers battus et des solutions toutes faites, pour être utile aux Français. » Chiche ?

Les monnaies locales sont de nouveaux outils de l’Économie sociale et solidaire (ESS). Ancrées sur les territoires, elles relocalisent concrètement les échanges et développent les circuits courts de proximité. Ces moyens de paiement, strictement garantis par un montant équivalent d’euros mis en réserve, sont utilisables uniquement sur un territoire donné, et c’est ainsi qu’elles renforcent les échanges entre acteurs locaux : consommateurs, commerces de proximité, TPE et PME locales, associations, paysans, etc.

Une efficacité démontrée

L’efficacité des monnaies locales a été démontrée par la récente étude d’utilité sociale « Monnaies locales, monnaies d’intérêt général » publiée en 2021 par le Mouvement SOL, la fédération française des monnaies locales, et elles font donc partie aujourd’hui des solutions concrètes dont se saisissent les Français pour agir, au quotidien, en faveur de la transition et de l’emploi local. On dénombre ainsi près de 80 monnaies locales dans l’Hexagone, et parmi elles la plus importante d’Europe, l’Eusko, qui affiche plus de trois millions d’eusko en circulation.

Des dizaines de mairies, communautés de communes, métropoles, départements, régions, soutiennent ces monnaies conçues comme des communs, gérées démocratiquement et sans but lucratif, et adhèrent à ces circuits d’échanges locaux dont elles ont saisi tout le potentiel. Mais elles sont entravées dans cette dynamique par un cadre légal et réglementaire trop contraignant qui n’a plus lieu d’être à l’heure où il faut « sortir des sentiers battus » pour agir.

Ces collectivités territoriales souhaitent en effet utiliser ces monnaies locales en paiement des dépenses publiques car les chercheurs impliqués dans l’étude du Mouvement SOL ont démontré qu’un paiement en monnaie locale génère a minima 25 % de revenus supplémentaires pour le territoire qu’un paiement en euros ! Autant d’argent qui va bénéficier aux commerces de proximité et entreprises du territoire, donc à l’emploi local, au pouvoir d’achat, à la consolidation des filières locales, et à la sauvegarde des cœurs de ville. Ceci tout en favorisant la transition écologique, puisque ce sont des circuits courts locaux qui se développent.

Que fait l’État ?

Les monnaies locales ont été reconnues par la loi sur l’Économie sociale et solidaire du 31 juillet 2014, à la demande du gouvernement, qui les a fait inscrire au Code monétaire et financier. Il en a donc fait des moyens de paiement utilisables par toutes les collectivités territoriales. Une première en Europe, la France montrant encore une fois son sens de l’innovation dans le domaine de l’ESS. Mais pourquoi l’État s’est-il arrêté en si bon chemin ?

En effet, huit ans après, les paiements en monnaies locales par les collectivités adhérentes restent relativement faibles. Certes, la Ville de Bayonne a mis en place un dispositif (repris par d’autres collectivités comme le Grand Angoulême ou encore les villes de Nantes, Lyon, etc.) permettant que ses créanciers soient réglés pour partie, s’ils le souhaitent, en monnaie locale, mais avec une telle lourdeur organisationnelle, y compris pour le Trésor localement, que nulle part en France les paiements en monnaie locale par les collectivités ne se développent significativement.

La solution serait simple : il suffirait d’autoriser les collectivités, sous le contrôle du Trésor public, à ouvrir des comptes sécurisés en monnaie locale, manipulés uniquement par le Trésor, et pouvant servir tant pour les encaissements (piscine municipale, cantine scolaire…) que pour les paiements (salaires des agents, factures des entreprises, subventions aux associations…). Mais pour des raisons techniques et réglementaires que l’urgence climatique et sociale nous imposent de requestionner, c’est aujourd’hui impossible.

Quel levier extraordinaire représenterait pourtant la possibilité pour les collectivités d’injecter sur le territoire des millions d’euros en monnaie locale qui iraient exclusivement irriguer l’économie locale et développer les circuits courts ! On pourrait ainsi expérimenter dans un premier temps l’usage des monnaies locales dans des politiques locales favorisant l’accessibilité alimentaire, ou encore expérimenter un coup de pouce au RSA versé en monnaie locale. Cela assurerait que cet argent public profite à coup sûr aux entreprises du territoire, cela accroîtrait les rentrées fiscales locales, et bénéficierait au pouvoir d’achat car une économie locale plus forte est par nature plus créatrice d’emplois et généreuse en salaires.

Le Mouvement SOL a travaillé avec des juristes pour formuler des propositions d’évolutions juridiques permettant de lever ces freins à l’usage des monnaies locales par les collectivités. Nous souhaitons que l’État écoute et prenne toute sa part sur ce sujet aux côtés des territoires et de la société civile, pour apporter de nouvelles solutions concrètes et efficaces aux défis climatiques, économiques et sociaux de notre époque !

Il est donc indispensable que le gouvernement intègre à sa feuille de route l’ouverture d’un dialogue avec les monnaies locales et les collectivités engagées pour soutenir leur développement et leur usage par les collectivités territoriales. Ne serait-ce pas une initiative à intégrer dans son grand projet de planification écologique, pour que la transition écologique soit aussi sociale et solidaire, participative et ancrée dans les territoires ?

Atelier Pêchu à l’occasion du mois de l’ESS sur Alfortville

Dans le cadre du Mois de l’Économie Sociale et Solidaire, la Pêche sera présente à COWORKCITY, sur Alfortville, le dimanche 20 Novembre de 14h à 18h.

Venez-nous retrouvez avec nos partenaires du territoire, J’Aime le Vert et bien d’autres.
Au programme : animation, stands avec des jeux, mini-ateliers DIY, etc.
Nous y tiendrons également un comptoir de la Pêche.

Ce sera au 57 rue Véron, sur Alfortville!
Nous vous attendrons nombreux

Sylvie, Christelle, Satu, Luc

 

La Cour Cyclette à Alforville

Tiers-lieu convivial dédié à l’alimentation en circuit-court (paniers bio, traiteur, cantine, épicerie) et au vélo (vente, réparation, cyclologistique, balade), la Cour Cyclette dynamise la vie de quartier et la transition écologique. . Elle organise des activités mettant en avant les bonnes pratiques écologiques comme le zéro déchet et la réparation, les transports décarbonés, la cuisine de saison.

Elle s’est unie à un garage motocycles, le garage Héritage, pour former la SCIC SARL Cour Cyclette qui accepte la Pêche et fait comptoir d’échange.
31 rue Marcelin Berthelot à Alforville